Saisonnaliser sa conduite au pâturage >> Pour donner plus de place au pâturage dans son système d’alimentation : faire varier ses pratiques en fonction des saisons et de la demande alimentaire est une solution...
Comment sera l’année prochaine ?
"Les saisons changent !" Pour certains, elles sont plus marquées, pour d’autres plus mouvantes qu’avant. Impossible de connaître à l’avance la durée et l’intensité des saisons. Comment appréhender sereinement son année au pâturage sans subir les aléas météorologiques ?
Cette fiche vise à prendre la main sur le « ça dépend » pour moins subir les variabilités climatiques. Elle aide à identifier les saisons et leurs variabilités ainsi que les différentes saisonnalités des végétations et des troupeaux sur la ferme. Puis, elle présente des leviers techniques pour faire au mieux et à long terme avec ces variabilités saisonnières, c’est-à-dire à : prévoir le « trop » ou le « pas assez » dans la programmation de la campagne de pâturage et à réfléchir à des sécurités.
L'ingestion au pâturage >> Composante essentielle pour la réussite d’une ration, l'ingestion au pâturage nous rappelle que les ruminants ne recherchent pas qu’à prélever le meilleur.
> Réussir sa ration, pour un ruminant, cela signifie ingérer des fourrages dont la digestion va lui fournir les nutriments attendus. Cette réussite repose donc sur deux composantes : l’ingestion (ce que l’animal choisit de manger) et la digestion (ce qu’il transforme en nutriments). Ces deux composantes sont étroitement liées par des rétrocontrôles, et largement influencées par les pratiques des éleveurs.
> L’efficacité de la digestion a longtemps été considérée comme le facteur limitant de la performance zootechnique. Pourtant, au pâturage sur milieux diversifiés, c’est l’animal qui décide de la nature et de la quantité de ses aliments. La fonction d’ingestion devient alors encore plus déterminante qu’à l’auge.
> Les ruminants réalisent leurs choix alimentaires face à des plantes très différentes en qualité et en format. Ces choix ont des conséquences sur le prélèvement alimentaire, pouvant au final conduire à la constitution d’une ration suffisante ou insuffisante pour couvrir leurs besoins énergétiques.
Cette fiche apporte des éléments de connaissance pour aider à comprendre les fonctionnements biologiques de l’ingestion. Elle présente les choix auxquels sont confrontés les ruminants au pâturage sur milieux diversifiés pour constituer progressivement leur ration quotidienne. Et, elle explique l’influence des pratiques d’élevage dans la construction et la mise en œuvre du comportement alimentaire de l’animal.
Avancer ensemble vers l'écopastoralisme Leviers d'actions méthodologiques et techniques révélés par des acteurs du département du Lot
Comment articuler production agricole, maîtrise de l’embroussaillement et richesses écologiques des milieux naturels réinvestis par le pastoralisme ? Et comment rendre autonomes les éleveurs dans leur prise de décision ? Dans le cadre du programme de reconquête des espaces embroussaillés, le Département du Lot a conduit une opération pour renforcer l’accompagnement technique écopastoral. En s’appuyant sur la méthode Pâtur’ajuste, il a mobilisé des compétences pluridisciplinaires dans le cadre d’une démarche collaborative (Département du Lot, Parc national régional des Causses du Quercy, Chambre d’agriculture du Lot, adasea.d’Oc, naturaslite indépendant et SCOPELA).
Un livret qui expose les avancées techniques et collaboratives réalisées par les opérateurs techniques, les éleveurs et les autres acteurs d’un territoire pour aborder sereinement la conduite pastorale sur les milieux naturels riches en biodiversité.
Ce livret a été élaboré et publié dans le cadre de l’opération « Accompagnement technique éco-pastoral innovant pour le maintien d’un bon état agroécologique des milieux ouverts herbacées » cofinancée par le Département du Lot, l’Union Européenne et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation. L’Europe s’engage dans le Massif central avec le Fonds européen de développement régional.
Comprendre les liens entre les pratiques et la végétation
L’outil « comprendre les liens entre les pratiques et la végétation » répond à la difficulté récurrente des éleveurs pour caractériser la végétation des milieux agro-pastoraux. Il a été coconstruit par des conseillers et des éleveurs du Réseau Pâtur’Ajuste. Il se veut simple d’utilisation et opérationnel.
Son inscription dans la démarche Pâtur’Ajuste apporte son originalité et sa plus-value par rapport aux autres outils de diagnostic existants. En partant d’une caractérisation de la végétation, l’outil apporte une aide à l’interprétation de son fonctionnement. Il laisse la liberté à l’éleveur de choisir un rôle pour la parcelle dans son système d’alimentation et permet d’affiner les pratiques à mettre en place pour répondre aux objectifs de production.
Cet outil, réservé aux adhérents, est commandable auprès de contact@paturajuste.fr
Il n'en existe pas de version électronique.
Les ressources ligneuses >> C’est désormais communément admis : les ligneux sont utiles au pâturage, à l’élevage et à l’équilibre écologique des territoires.
Longtemps victimes des politiques agricoles et paysagères qui ont "lutté" contre la déprise et ont "amélioré" les terres, les ligneux retrouvent une seconde jeunesse auprès des éleveurs et leurs troupeaux. D’ailleurs, de plus en plus de références scientifiques et techniques prouvent dorénavant leur intérêt fourrager et environnemental.
Le terme "ligneux" au sens pastoral englobe les arbres, arbustes, broussailles, etc. Ils forment ainsi une ou des strates pastorales complémentaires à la strate herbacée que les pratiques d’élevage peuvent valoriser.
Cette fiche vise à éclaircir les conséquences de la présence de ces strates arbustive et arborée sur la disponibilité alimentaire d'une végétation. Elle met en avant les rôles que ces strates peuvent jouer dans le système d’alimentation d’un troupeau et explicite les mécanismes biologiques à connaître pour les renouveler sur le long terme.
Bagages génétiques et apprentissages >> Un équilibre à trouver pour piloter les comportements et les performances animales.
La race des animaux d’élevage est souvent mise en avant pour distinguer des aptitudes de production, des comportements ou des adaptations au terroir. Pourtant les contradictions entre éleveurs sur les traits supposés de telle ou telle race témoignent des difficultés que nous avons tous pour distinguer réellement ce qui relève de l’inné (le bagage génétique) ou de l’acquis (les apprentissages en fonction des conditions de vie et des pratiques d’élevage).
Cette fiche ne cherche pas à trancher de façon catégorique en faveur de l’inné ou de l’acquis. Les éthologues ont depuis longtemps montré que les deux sont en interaction. Elle constitue une aide pour ne pas tomber dans l’écueil du déterminisme génétique. Elle alimente la réflexion en considérant que le choix de la race ouvre certes des possibilités mais que ce sont les pratiques de l’éleveur qui accompagnent l’animal vers l’expression de comportements adaptés aux objectifs de production qu’il s’est fixés.
Concevoir la conduite technique >> à l'échelle parcellaire, en lien avec ses objectifs d'élevage.
L'alimentation des troupeaux au pâturage doit être raisonnée en fonction des cycles annuels et de 'l’évolution des végétations semi-naturelles. Aucune "recette" simple n'existe pour maîtriser ces dynamiques végétales et en même temps nourrir le troupeau. Trop souvent les éleveurs subissent les végétations plus qu'ils ne les pilotent et ont recours à la mécanisation pour rattraper ce que les animaux n'ont pas pu faire. Pourtant, certains éleveurs conçoivent le pâturage comme un moyen d'action sur le milieu, pour construire des ressources fourragères pour aujourd’hui et pour demain.
Cette fiche cherche à identifier la façon de concevoir la conduite technique des parcelles au cours de l'année. Pour cela, un petit catalogue de principes techniques permettant d'atteindre ses objectifs en jouant sur les processus biologiques est présenté dans les pages centrales.
Voici quelques-uns de ces principes :
- pour améliorer le report sur pied et la diversité floristique,
- pour limiter les refus,
- pour renouveler le feuillage accessible au troupeau,
- pour maintenir la productivité végétale,
- etc.
Accroître la valeur alimentaire d'une lande embroussaillée pour des brebis en lutte GAEC le Cayre
Département du Lot - Ovins viande
>> LE REFEND COMME OUTIL DE LA CONDUITE DU PÂTURAGE
Pierre et Martine Pégourié, aujourd’hui proches de la retraite, conduisent depuis de nombreuses années un élevage d’ovins viande avec un système très pâturant qui valorise fortement les surfaces de parcours.
Les broussailles sont-elles toujours un problème ? EARL de Lale
Département du Lot - Ovins viande
>> RÉFLEXION COLLECTIVE AUTOUR DE L’UTILISATION PASTORALE DE COMMUNAUX EMBROUSSAILLÉS
Lors d’une demi-journée d’échanges techniques entre éleveur·euses, l’expérience de Daniel Pons a été l’opportunité de discuter : qu’est-ce que la broussaille ? à partir de quand est-elle un problème ? quels sont les effets de gyrobroyage sur leur dynamique ? comment se fixer des objectifs atteignables, par quelles conduites du pâturage ?
Programmer de nouvelles modalités parcellaires de pâturage La ferme de Dovezet
Département de la Loire - Bovins lait
>> POUR MAÎTRISER LE PRUNELLIER AVEC DES VACHES LAITIÈRES
La ferme du Dovezet est actuellement en cours de restructuration : départ en retraite de deux associés, vente et reprise de foncier. Les éleveurs sont en pleine phase de réflexion sur les évolutions à mener dans le système pour répondre aux nouveaux enjeux. Lors de visites en février et mars 2021, Rémi se questionne sur la réorganisation du pâturage des vaches et des génisses et plus spécifiquement sur la maîtrise de l’embroussaillement.
Se rassurer dans le pâturage d'une végétation naturelle diversifiée avec des animaux à forts besoins GAEC du Pech du lac
Département du Lot - Ovins viande
>> LE CAS D’UN ÉLEVEUR QUI A CHANGÉ SA FAÇON DE CONCEVOIR LE PÂTURAGE DES PARCOURS.
Réserver un parc pour le pâtruage hivernal de brebis en gestation GAEC Mas de Bassoul
Département du Lot - Ovins viande
Agirs sur le comportement des animaux au pâturage et les périodes d'utilisation des parcs Nicolas Rebuffet
Département de l'Isère- Bovins lait et viande, porcins
>> POUR MAINTENIR OU FAIRE RÉGRESSER LA BROUSSAILLE
Nicolas nous a fait part de ses questionnements sur la gestion des ligneux dans le contexte de son exploitation. Collectivement, nous avons discuté et avancé sur les changements de pratiques possibles pour réduire la part de débroussaillage mécanique en agissant sur le comportement des animaux au pâturage.
Comprendre les conséquences du pâturage des brebis sur des pelouses sèches Ferme Graines de Thônes
Département de l'Isère- Ovins viande
>> POUR RENOUVELER LA VÉGÉTATION HERBACÉE ET CONTENIR LA DYNAMIQUE DES LIGNEUX
Florian Kieny valorise 16 ha de coteaux composés de prairies sèches, pelouses rases et sous-bois. En 2021, un suivi a été réalisé avec l’éleveur, l’ADDEAR38, GENTIANA, SCOPELA et le CEN Isère. Ce travail en commun a permis de mieux comprendre l’organisation du prélèvement de la végétation par les animaux et les conséquences sur la diversité végétale et la dynamique des ligneux.
S'appuyer sur les pelouses sèches embroussaillées Denis Rebreyend
Département de l'Isère - Bovins viande
>> POUR PATURER TOT AU PRINTEMPS ET LIMITER LES BESOINS EN FOIN
Lors d’une visite sur la ferme de Julien Van Ee, à Nantes en Rattier, dans le Sud Isère, le 14 mai 2019, Julien a partagé ses méthodes de réouverture progressive de ses parcelles tout en incluant la diversité des ligneux dans l’alimentation de ses brebis et agneaux.
Faire confiance au pâturage sur des pelouses sèches Nicolas Trichet
Département de l'Ain - Bovins viande
>> POUR MAITRISER L'EMBROUSSAILLEMENT TOUT EN COUVRANT DES BESOINS FORTS POUR LES ANIMAUX
Présent à la 1ère journée de formation organisé par le Conservatoire d’Espace Naturel Rhône-Alpes avec Scopela en 2018 autour de la valorisation des végétations naturelles et de la maîtrise des dynamiques des ligneux, Nicolas Trichet témoigne sur son expérience de pâturage des pelouses sèches riches en biodiversité.
Valoriser la capacité de report sur pied des friches en été GAEC de Sainte Luce
Département de l'Isère- Ovins viande
>> POUR NE PAS DISTRIBUER DE FOIN AUX GÉNISSES EN CAS DE SÉCHERESSE EN ÉTÉ
Lors d’une visite sur la ferme du GAEC de Sainte Luce, en Matheysine, le 11 avril 2019, Bruno a partagé son étonnement devant la réussite du pâturage d’un lot de génisses laitières sur un milieu en friche, inexploité depuis très longtemps, lors de l’épisode de sécheresse de l’été 2018.
Pâturer les surfaces non mécanisables Ferme de la Grangette
Département de l'Isère - Bovins lait
>> POUR A LA FOIS RESTAURER L'OUVERTURE DU PAYSAGE ET GAGNER EN AUTONOMIE SUR LE FERME
Lors d’une visite sur la ferme communale de la Grangette, dans le massif de Belledonne, le 12 avril 2019, Romain a présenté l’historique de la ferme pour reconquérir des espaces abandonnés et intégrer des milieux naturels diversifiés pour produire du lait et gagner en autonomie.
Les ligneux feuillus perçus comme une ressource à part entière Jérôme Pouzergues
Département du Lot - Ovins viande
>> Le cas d'un arbuste particulièrement apprécié des ovins, le cornouiller sanguin.
Jérôme nous fait part de comment, selon sa conduite de pâturage, il réussit ou non à faire entrer le Cornouiller sanguin dans la ration de ses brebis. Ce retour d’expériences apporte des clés de compréhension du comportement alimentaire des ruminants sur les milieux composés d’herbe et de ligneux feuillus.
Broyer puis pâturer pour lutter contre les incendies... Transhumance en Quercy - Gaec de Lapeyre basse
Département du Lot - Ovins viande
>> ET PRODUIRE
Sur les sites AFPL de Cuzals et Bouziès Saint-Cirq Lapopie du département de Lot, le risque incendie est dans toutes les têtes. Dans les années 50, éleveurs et forestiers se sont trouvés en conflit lors de la plantation de résineux. La gestion forestière étant considérée incompatible avec le pastoralisme. Dans les années 80, conséquence du boisement, il y a eu l'apparition d'incendies marquants (1984, 1989, 1994, 1998...) qui ont ravivé les conflits passés. Aujourd’hui, la création des AFP et la volonté du Département à poursuivre le redéploiement du pâturage sur ces milieux embroussaillés a incité les éleveurs à se repositionner pour répondre à la demande sociétale de lutte préventive contre les incendies. Pour se rassurer, il fallait ouvrir le milieu rapidement. Ainsi, des interventions mécaniques de grande ampleur ont été réalisées. Le pâturage est venu après... Les deux retours d’expériences exposent les réussites et les ajustements d’éleveurs qui ont conduit leurs troupeaux sur des sites AFPL pour maintenir l’ouverture du milieu suite à des interventions mécaniques de plus ou moins grande ampleur.
Influences de la conception du parc de pâturage... Antoine Drion - Arnaud et Angeline Andral
Département du Lot - Ovins viande - Equins
>> ... SUR LE COMPORTEMENT ANIMAL ET LE RENOUVELLEMENT DE LA VÉGÉTATION
Le parc est souvent conçu par simplification du travail et en suivant la croyance "plus c’est grand : plus les animaux trouveront d’eux-mêmes ce qu’il leur faut, plus ils resteront longtemps sur le parc et plus j’y gagne en temps de travail". En réalité, ça ne se passe pas comme ça ! D’un côté, les animaux tournent en rond ou stationnent sur les plateaux au détriment de leur alimentation. Et de l’autre, la ressource végétale diminue en quantité comme en qualité sur les zones très fréquentées au détriment des zones peu attrayantes. Présentation des expériences croisées d’éleveurs équins et ovins.
La palingre se mange ! mais pas n'importe quand ni par n'importe qui... GAEC Croix de Marre - Transhumance en Quercy
Département du Lot - Ovins viande - Bovins viande
>> DE LA PALINGRE EN DÉBUT D’HIVER POUR DES GENISSES EN CROISSANCE
>> FAIRE DE LA PALINGRE UN ATOUT LORS D’UNE MISE À L’HERBE PRÉCOCE DES BREBIS
La palingre (brachypode) est bien connue des éleveurs lotois mais elle ne fait pas toujours l’unanimité. Alors qu’elle est souvent décriée, car difficile à faire manger, certains éleveurs lui trouvent des atouts que les autres plantes n’ont pas et souhaitent la maintenir dans les parcelles. Comment expliquer ces contradictions apparentes ? Quels leviers techniques existent pour donner de la valeur à la palingre ?
Et si l'herbe se pâturait aussi l'été !? LEGTA La Vinadie
Département du Lot - Ovins viande
>> UNE PRATIQUE NOUVELLE TESTÉE PAR LE DIRECTEUR D’EXPLOITATION DE LA FERME DU LYCÉE AGRICOLE DE LA VINADIE, HABITUÉ À VALORISER L’HERBE DES PRAIRIES AU PRINTEMPS ET À L’AUTOMNE.
Bernard expérimente depuis peu le pâturage estival sur un parc embroussaillé. Ce retour d’expérience expose le cheminement par lequel il a changé son regard sur la valeur au pâturage des végétations « mûres ».
Une préparation à la mise-bas en fin d'hiver réussie avec du stock sur pied Eric Simon
Département du Lot - Ovins viande
>> LE CAS D’UN ÉLEVEUR DU CAUSSE CONVAINCU PAR LA VALEUR DE LA RESSOURCE STOCKÉE SUR PIED
Eric nous présente la conduite pastorale qu’il met en œuvre depuis 2016 pour satisfaire les besoins de ses brebis en fi n de gestation lorsque le stock de foin est épuisé et l’herbe des prairies n’est pas encore démarrée.
Lorsque valorisation des espaces embroussaillés rime avec production Transhumance en Quercy
Département du Lot - Ovins viande
>> DES BREBIS QUI PÂTURENT, DE LA LUTTE À UN MOIS AVANT LA MISE-BAS.
Les espaces embroussaillés peuvent-ils nourrir mon troupeau ? Beaucoup d’éleveurs lotois se sont posés cette question et d’autres se la posent encore. Ce retour d’expérience met en évidence les leviers techniques mis en place, au fi l des années, par les éleveurs de Transhumance en Quercy, afin de prendre confiance dans ces végétations pour produire des agneaux