Saisonnaliser sa conduite au pâturage >> Pour donner plus de place au pâturage dans son système d’alimentation : faire varier ses pratiques en fonction des saisons et de la demande alimentaire est une solution...
Comment sera l’année prochaine ?
"Les saisons changent !" Pour certains, elles sont plus marquées, pour d’autres plus mouvantes qu’avant. Impossible de connaître à l’avance la durée et l’intensité des saisons. Comment appréhender sereinement son année au pâturage sans subir les aléas météorologiques ?
Cette fiche vise à prendre la main sur le « ça dépend » pour moins subir les variabilités climatiques. Elle aide à identifier les saisons et leurs variabilités ainsi que les différentes saisonnalités des végétations et des troupeaux sur la ferme. Puis, elle présente des leviers techniques pour faire au mieux et à long terme avec ces variabilités saisonnières, c’est-à-dire à : prévoir le « trop » ou le « pas assez » dans la programmation de la campagne de pâturage et à réfléchir à des sécurités.
Réussir la mise à l'herbe
La mise à l’herbe est un moment crucial de l’année fourragère où se mêlent excitation « on a envie de voir les animaux dehors » et crainte « il ne faut pas provoquer des diarrhées ni pénaliser la pousse de l’herbe pour le reste de l’année ». La mise à l’herbe est une étape : à la fois pour l’éleveur, pour l’animal et pour les surfaces. La mise à l’herbe représente une transition non anodine pour les performances animales, la productivité et la saisonnalité des végétations.
Cette fiche revient sur les enjeux multiples de la mise à l’herbe, expose la variété des façons de faire et met en avant l’intérêt de la réfléchir en amont. Qu’est-ce qu’on veut réussir du point de vue de l’animal et des végétations ? Quelles implications ? Quelles pratiques choisir ?
FAIRE REVENIR DE L’HERBE SUR UNE ANCIENNE CULTURE DE MELON Ferme de Darius Filipiak
Département du Lot - Ovins allaitants
>> SANS SEMER… MAIS EN PÂTURANT !
Objet de ce retour d’expérience
PRÉSENTER UNE EXPÉRIMENTATION METTANT EN AVANT LE PÂTURAGE POUR FAIRE RÉGRESSER DES PLANTES NON FOURRAGÈRES SUR UNE ANCIENNE PARCELLE CULTIVÉE ET ACCOMPAGNER LE RETOUR D’UN COUVERT HERBACÉ FOURRAGER >> en comprenant les processus écologiques en jeu et en approfondissant les observations saisonnières de la végétation.
Connaître ses animaux et ses végétations pour mieux valoriser le pâturage GAEC de Bragat
Département de l'Ariège - Ovins et caprins lait
>> ET AINSI RÉDUIRE LES QUANTITÉS DE FOIN ET D’ALIMENTS DISTRIBUÉS
Lors d’une journée d’échanges entre éleveur·euses organisé par Bio Ariège Garonne dans le Couserans en Ariège, Alexis et Sylvestre ont partagé leurs préoccupations pour alimenter leur troupeau laitier sur un parcellaire diversifié. Afin de discuter collectivement des résultats des pratiques mises en place, le groupe s’est appuyé sur une caractérisation précise des végétations et des animaux de la ferme.
Passer au pâturage pour réduire sa charge de travail et ses coûts d'alimentation Mathieu Jourjon
Département de l'Ardèche - Caprins lait - Bovins viande - Porcs
Mathieu nous explique comment il a restructuré l’atelier caprin lait sur la ferme, dans l’optique de réduire à la fois les coûts d’alimentation et la charge de travail, en devenant plus pâturant.
La satisfaction au travail ne rime pas nécessairement avec optimisation technici-économique Christophe Monteux
Département de l'Ardèche - Bovins viande - Ovins viande - Caprins
Christophe explique comment ses choix techniques prennent en considération un ensemble d’enjeux. La recherche de plaisir au travail est au cœur de ceux-ci, quitte à assumer de ne viser ni l’optimisation de ses coûts de production, ni la meilleure valorisation commerciale possible. Retour sur les leviers qui lui ont permis d’accéder à un équilibre entre épanouissement au travail, conduite technique des atelier et résultats économiques.
Réduire ses coûts d'alimentation Yves Lascoste
Département du Lot - Ovins viande
>> EN AJUSTANT SA CONDUITE D’ALLOTEMENT ET EN CONDUISANT UN LOT D’AGNEAUX EN VENTE DIRECTE À L’HERBE
Yves explique les ajustements qu’il envisage pour réduire ses coûts d’alimentation. Il prévoit de réviser son calendrier zootechnique pour améliorer l’adéquation entre les périodes de forts besoins alimentaires et la pousse de l’herbe. Il réfléchit aussi à conduire son petit lot d’agneaux destinés à la vente directe à l’herbe plutôt qu’en bergerie. Les modalités de mises en oeuvre de ces ajustements ainsi que leurs perspectives économiques sont présentées ci-après.
Améliorer la performance socio-économique d'une ferme avicole et ovine Maxime Bacher
Département de la Loire - Ovins viande -Volailles
>> QUAND L’ATELIER OVIN PÈSE SUR LA CHARGE DE TRAVAIL SANS CONTRIBUER EN CONSÉQUENCE AU REVENU : QUELS LEVIERS TECHNIQUES POUR RETROUVER DE NOUVEAUX ÉQUILIBRES ?
Maxime Bacher raconte l'ensemble des ajustements de la conduite zootechnique et d’alimentation qu'il prévoit de manière à améliorer la performance économique de l’atelier ovin, jusqu’alors peu rentable.
Ajuster ses dates de mise-bas Emmanuel Fayard et Fanny Metrat
Département de l'Ardèche - Ovins viande
>> RÉSULTATS SOCIO-ÉCONOMIQUES ET EFFETS SUR LA COMMERCIALISATION
Emmanuel explique comment il prévoit de faire évoluer leurs périodes de mise-bas pour trouver plus de cohérence entre leur conduite d’alimentation et la disponibilité des ressources pastorales sur la ferme. Nous avons ensemble évalué les conséquences économiques de ces ajustements.