Faire évoluer la végétation par les pratiques >> Si la végétation en place dépend des conditions pédoclimatiques, elle dépend aussi fortement des pratiques agricoles : il est possible de faire évoluer la végétation pour qu’elle réponde mieux aux attentes de chacun.
La diversité des surfaces composant un parcellaire constitue un atout pour offrir une large disponibilité alimentaire au cours de l’année et faciliter l’organisation du pâturage et de la fauche. Mais toutes les fermes ne disposent pas spontanément de cette diversité.
Certaines ont besoin de la construire pour renforcer la cohérence technique et économique de leur système d’élevage.
Cette fiche permet de préciser les caractéristiques que l’on attend de la végétation pour contribuer aux ressources alimentaires souhaitées. Elle aide ensuite à raisonner les pratiques pour maintenir ou faire évoluer la végétation au cours des années. Elle donne des clefs pour sortir de la spécialisation printanière des surfaces héritée ou créée sur la ferme.
Réussir la mise à l'herbe
La mise à l’herbe est un moment crucial de l’année fourragère où se mêlent excitation « on a envie de voir les animaux dehors » et crainte « il ne faut pas provoquer des diarrhées ni pénaliser la pousse de l’herbe pour le reste de l’année ». La mise à l’herbe est une étape : à la fois pour l’éleveur, pour l’animal et pour les surfaces. La mise à l’herbe représente une transition non anodine pour les performances animales, la productivité et la saisonnalité des végétations.
Cette fiche revient sur les enjeux multiples de la mise à l’herbe, expose la variété des façons de faire et met en avant l’intérêt de la réfléchir en amont. Qu’est-ce qu’on veut réussir du point de vue de l’animal et des végétations ? Quelles implications ? Quelles pratiques choisir ?