Connaître et renforcer la digestion de la fibre >> Mieux connaitre les processus de digestion pour se rassurer sur la valeur des ressources herbagères et ligneuses, et pour concevoir une alimentation peu coûteuse et peu consommatrice d’énergies fossiles.
> D’un point de vue économique, environnemental et dans un contexte de changement climatique, il est important de reconnaître que les fourrages (qu’ils soient récoltés ou pâturés) sont moins risqués et moins coûteux à obtenir que les concentrés et les céréales.
> La fibre est souvent considérée, à tort, comme un simple élément permettant de favoriser le fonctionnement mécanique du rumen. Pourtant, chez les ruminants, la fibre (constituant des parois des cellules végétales) est un aliment qui peut apporter la majorité des nutriments nécessaires pour produire en élevage.
Cette fiche apporte des éléments de connaissance sur les processus de digestion des aliments et d’assimilation des nutriments. Elle aide à renouveler notre regard sur la qualité des fourrages et à concevoir une conduite qui donne la priorité aux ressources herbagères et ligneuses.
Préférences alimentaires au pâturage >> La conduite de l’éleveur joue un rôle primordial dans le pilotage de l’expression des préférences alimentaires.
La race des animaux d’élevage est souvent mise en avant pour distinguer des aptitudes de production, des comportements ou des adaptations au terroir. Pourtant les contradictions entre éleveurs sur les traits supposés de telle ou telle race témoignent des difficultés que nous avons tous pour distinguer réellement ce qui relève de l’inné (le bagage génétique) ou de l’acquis (les apprentissages en fonction des conditions de vie et des pratiques d’élevage).
Cette fiche ne cherche pas à trancher de façon catégorique en faveur de l’inné ou de l’acquis. Les éthologues ont depuis longtemps montré que les deux sont en interaction. Elle constitue une aide pour ne pas tomber dans l’écueil du déterminisme génétique. Elle alimente la réflexion en considérant que le choix de la race ouvre certes des possibilités mais que ce sont les pratiques de l’éleveur qui accompagnent l’animal vers l’expression de comportements adaptés aux objectifs de production qu’il s’est fixés.
DONNER PLUS DE PLACE AU PÂTURAGE DANS L’ALIMENTATION D’UN TROUPEAU DE CHÈVRES LAITIÈRES Ferme du rebout
Objet de ce retour d'expérience : ANALYSER À L’ÉCHELLE JOURNALIÈRE L’ALIMENTATION DU TROUPEAU DE CHÈVRES LAITIÈRES À TRAVERS LA CARACTÉRISATION DE CHACUNE DES COMPOSANTES (nature, quantité, ordre de distribution) de la ration (les pâturés et les distribués) en lien avec les cinétiques d’ingestion, de digestion et d’assimilation sous jacentes qui pourraient expliquer les résultats actuels obtenus (quantité et qualité du lait, état des animaux, prélèvement de la végétation…).
Enrichir ses pratiques pour prendre confiance au pâturage Bernard Druesnes
>> DANS UN SYSTEME LAITIER BASE SUR L'ENSILAGE D'HERBE ET DE MAIS
Bernard nous explique comment il voit l’intérêt des prairies pâturées dans son exploitation et comment il a réussi à mieux les valoriser ces dernières années malgré les sécheresses répétées. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs animé par le Parc Naturel Régional de l’Avesnois, pour mieux valoriser les prairies naturelles avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Pâturer des surfaces de marais avec des vaches laitières Hervé Ledentu
La ferme d’Hervé Ledentu est une exploitation de bovins laitiers située dans le marais de la Taute, dans le Cotentin. Le marais représente plus de 75% de la SAU de l’exploitation. Le siège d’exploitation étant située dans le marais, la conduite des troupeaux au pâturage sur ces parcelles est « facilitée ».
Mieux valoriser le pâturage des marais avec des vaches laitières conduite en système maïs ensilage Ferme de Cotten
>> AMÉLIORER LES TRANSITIONS ALIMENTAIRES EN GÉRANT MIEUX LES STOCKS POUR PRIVILÉGIER LE PÂTURAGE DES VACHES LAITIÈRES
Frédéric nous livre son expérience pour augmenter la part de pâturage dans l’alimentation de son troupeau de vaches laitières tout en maintenant le niveau de production et en se facilitant le travail.
Mieux valoriser le foin de marais avec des vaches laitières conduite en système maïs ensilage Gaec de la Calleuse