Programmer et enregistrer sa chaîne et pâturage et de récolte Outil finalisé en janvier 2021
Cet outil répond à la volonté des éleveurs adhérents au réseau Pâtur’Ajuste :
> de piloter sereinement leur conduite à l’échelle du système en s’assurant de disposer d’une ressource au pâturage adaptée aux besoins des troupeaux aux différentes époques de l’année, et de stocks suffisants,
> d’allonger la période de pâturage en s’appuyant sur la diversité des végétations,
> de sécuriser leur système d’alimentation en considérant les aléas climatiques,
> d’anticiper les implications intra et inter annuelles de chaque pratique afin d’éviter d’avoir recours à la mécanisation,
> d’ajuster leurs pratiques d’une année sur l’autre en fonction des résultats obtenus,
> d’intégrer de nouvelles parcelles dans la chaîne de pâturage en assumant l’expérimentation.
Le prototype a été confectionné en décembre 2018. Il a été testé en 2019 par une dizaine d’éleveurs du réseau souhaitant de répondre à des problématiques variées : suivre ou programmer sa chaîne de pâturage lors de son installation, tester un changement de pratique, résoudre une baisse de productivité de surfaces, maitriser l’infestation parasitaire... L’objectif de ces tests était de mieux cerner les attentes des adhérents vis-à-vis de ce calendrier, de l’améliorer (forme et fond), d’identifier les conditions de sa diffusion, etc.
L'outil a été finalisé en janvier 2021.
Nous avons bien en tête que c’est un outil papier imposant et que certains l’auraient préféré circulaire ou cartographique ou photographique voire même sous la forme d’une appli… Nous espérons qu’il est néanmoins fonctionnel et qu’il vous accompagnera tout au long de votre campagne de pâturage. L’essentiel est qu’il recèle toutes les spécificités de Pâtur’Ajuste et qu’il contient toujours les stickers pour s’amuser !
Cet outil, réservé aux adhérents, est commandable auprès de contact@paturajuste.fr
Il n'en existe pas de version électronique.
Saisonnaliser sa conduite au pâturage >> Pour donner plus de place au pâturage dans son système d’alimentation : faire varier ses pratiques en fonction des saisons et de la demande alimentaire est une solution...
Comment sera l’année prochaine ?
"Les saisons changent !" Pour certains, elles sont plus marquées, pour d’autres plus mouvantes qu’avant. Impossible de connaître à l’avance la durée et l’intensité des saisons. Comment appréhender sereinement son année au pâturage sans subir les aléas météorologiques ?
Cette fiche vise à prendre la main sur le « ça dépend » pour moins subir les variabilités climatiques. Elle aide à identifier les saisons et leurs variabilités ainsi que les différentes saisonnalités des végétations et des troupeaux sur la ferme. Puis, elle présente des leviers techniques pour faire au mieux et à long terme avec ces variabilités saisonnières, c’est-à-dire à : prévoir le « trop » ou le « pas assez » dans la programmation de la campagne de pâturage et à réfléchir à des sécurités.
Connaître et renforcer la digestion de la fibre >> Mieux connaitre les processus de digestion pour se rassurer sur la valeur des ressources herbagères et ligneuses, et pour concevoir une alimentation peu coûteuse et peu consommatrice d’énergies fossiles.
> D’un point de vue économique, environnemental et dans un contexte de changement climatique, il est important de reconnaître que les fourrages (qu’ils soient récoltés ou pâturés) sont moins risqués et moins coûteux à obtenir que les concentrés et les céréales.
> La fibre est souvent considérée, à tort, comme un simple élément permettant de favoriser le fonctionnement mécanique du rumen. Pourtant, chez les ruminants, la fibre (constituant des parois des cellules végétales) est un aliment qui peut apporter la majorité des nutriments nécessaires pour produire en élevage.
Cette fiche apporte des éléments de connaissance sur les processus de digestion des aliments et d’assimilation des nutriments. Elle aide à renouveler notre regard sur la qualité des fourrages et à concevoir une conduite qui donne la priorité aux ressources herbagères et ligneuses.
Faire évoluer la végétation par les pratiques >> Si la végétation en place dépend des conditions pédoclimatiques, elle dépend aussi fortement des pratiques agricoles : il est possible de faire évoluer la végétation pour qu’elle réponde mieux aux attentes de chacun.
La diversité des surfaces composant un parcellaire constitue un atout pour offrir une large disponibilité alimentaire au cours de l’année et faciliter l’organisation du pâturage et de la fauche. Mais toutes les fermes ne disposent pas spontanément de cette diversité.
Certaines ont besoin de la construire pour renforcer la cohérence technique et économique de leur système d’élevage.
Cette fiche permet de préciser les caractéristiques que l’on attend de la végétation pour contribuer aux ressources alimentaires souhaitées. Elle aide ensuite à raisonner les pratiques pour maintenir ou faire évoluer la végétation au cours des années. Elle donne des clefs pour sortir de la spécialisation printanière des surfaces héritée ou créée sur la ferme.
Bagages génétiques et apprentissages >> Un équilibre à trouver pour piloter les comportements et les performances animales.
La race des animaux d’élevage est souvent mise en avant pour distinguer des aptitudes de production, des comportements ou des adaptations au terroir. Pourtant les contradictions entre éleveurs sur les traits supposés de telle ou telle race témoignent des difficultés que nous avons tous pour distinguer réellement ce qui relève de l’inné (le bagage génétique) ou de l’acquis (les apprentissages en fonction des conditions de vie et des pratiques d’élevage).
Cette fiche ne cherche pas à trancher de façon catégorique en faveur de l’inné ou de l’acquis. Les éthologues ont depuis longtemps montré que les deux sont en interaction. Elle constitue une aide pour ne pas tomber dans l’écueil du déterminisme génétique. Elle alimente la réflexion en considérant que le choix de la race ouvre certes des possibilités mais que ce sont les pratiques de l’éleveur qui accompagnent l’animal vers l’expression de comportements adaptés aux objectifs de production qu’il s’est fixés.
Concevoir la conduite technique >> à l'échelle parcellaire, en lien avec ses objectifs d'élevage.
L'alimentation des troupeaux au pâturage doit être raisonnée en fonction des cycles annuels et de 'l’évolution des végétations semi-naturelles. Aucune "recette" simple n'existe pour maîtriser ces dynamiques végétales et en même temps nourrir le troupeau. Trop souvent les éleveurs subissent les végétations plus qu'ils ne les pilotent et ont recours à la mécanisation pour rattraper ce que les animaux n'ont pas pu faire. Pourtant, certains éleveurs conçoivent le pâturage comme un moyen d'action sur le milieu, pour construire des ressources fourragères pour aujourd’hui et pour demain.
Cette fiche cherche à identifier la façon de concevoir la conduite technique des parcelles au cours de l'année. Pour cela, un petit catalogue de principes techniques permettant d'atteindre ses objectifs en jouant sur les processus biologiques est présenté dans les pages centrales.
Voici quelques-uns de ces principes :
- pour améliorer le report sur pied et la diversité floristique,
- pour limiter les refus,
- pour renouveler le feuillage accessible au troupeau,
- pour maintenir la productivité végétale,
- etc.
Savoir clarifier ses objectifs >> en lien avec la conduite à mettre en oeuvre sur une parcelle.
La mise en place de pratiques qui permettent d’augmenter le rendement et de consommer des herbes jeunes de forte valeur nutritive est souvent recherchée. Or, si ces objectifs sont relativement cohérents avec la volonté de distribuer une alimentation standardisée et contrôlée en bâtiment, ils amènent des difficultés dans les exploitations tournées vers le pâturage et les surfaces diversifiées, avec un risque accru de devoir broyer les refus, d'épuiser le milieu ou de délaisser les surfaces dites « moins productives ».
Cette fiche cherche donc à élargir le champ des qualités attendues sur une parcelle et donne des pistes pour définir des objectifs cohérents avec les pratiques qu’il sera possible de mettre en œuvre.
Préférences alimentaires au pâturage >> La conduite de l’éleveur joue un rôle primordial dans le pilotage de l’expression des préférences alimentaires.
La race des animaux d’élevage est souvent mise en avant pour distinguer des aptitudes de production, des comportements ou des adaptations au terroir. Pourtant les contradictions entre éleveurs sur les traits supposés de telle ou telle race témoignent des difficultés que nous avons tous pour distinguer réellement ce qui relève de l’inné (le bagage génétique) ou de l’acquis (les apprentissages en fonction des conditions de vie et des pratiques d’élevage).
Cette fiche ne cherche pas à trancher de façon catégorique en faveur de l’inné ou de l’acquis. Les éthologues ont depuis longtemps montré que les deux sont en interaction. Elle constitue une aide pour ne pas tomber dans l’écueil du déterminisme génétique. Elle alimente la réflexion en considérant que le choix de la race ouvre certes des possibilités mais que ce sont les pratiques de l’éleveur qui accompagnent l’animal vers l’expression de comportements adaptés aux objectifs de production qu’il s’est fixés.
DONNER PLUS DE PLACE AU PÂTURAGE DANS L’ALIMENTATION D’UN TROUPEAU DE CHÈVRES LAITIÈRES Ferme du rebout
Département de la Nièvre - Caprins laitiers
Objet de ce retour d'expérience :
ANALYSER À L’ÉCHELLE JOURNALIÈRE L’ALIMENTATION DU TROUPEAU DE CHÈVRES LAITIÈRES À TRAVERS LA CARACTÉRISATION DE CHACUNE DES COMPOSANTES (nature, quantité, ordre de distribution) de la ration (les pâturés et les distribués) en lien avec les cinétiques d’ingestion, de digestion et d’assimilation sous jacentes qui pourraient expliquer les résultats actuels obtenus (quantité et qualité du lait, état des animaux, prélèvement de la végétation…).
RÉDUIRE LES CONCENTRÉS DISTRIBUÉS ET PASSER EN MONO-TRAITE Le Gaec de Conclois
Département de la Côte d'or- ovins laitiers
>> TOUT EN GARDANT UNE PRODUCTION LAITIÈRE SATISFAISANTE POUR LA VENTE DE FROMAGES
Réduire l’apport de concentrés avec des brebis laitières, c’est le défi technique que Sophie et Thibault se sont lancés dans cette ferme ovin lait du Parc national de forêts. Cela ouvre de nombreux questionnements techniques pou
Objet de ce retour d’expérience :
IDENTIFIER DES LEVIERS TECHNIQUES POUR CONTREBALANCER LA RÉDUCTION DES CONCENTRÉS DISTRIBUÉS AU BREBIS LAITIÈRES.
UN ÉLEVAGE LAITIER QUI S’EST LANCÉ DANS LA VALORISATION DES MÂLES GAEC les vachers de Morère
Département d'Ariège - Bovins laitiers et allaitants
Avec la passion de l’élevage et du fromage chevillée au corps et avec un double objectif général d’être heureux dans son travail et de perfectionner ce qu’il fait, Bert-Jan a mis en place une spécificité supplémentaire de sa ferme depuis 2016 et l’installation de sa nouvelle associée : « on garde tout le monde » ! Et cela depuis quelques années… Un nouveau cap dans sa vie et dans celle de la ferme.
REUSSIR LA LUTTE EN FIN D'ETE SUR UNE PRAIRIE EN REPORT SUR PIED l'Agneau de A à Z
Département de la Saône et Loire - Ovins allaitants
>> OBSERVER LES BESOINS ET LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE DES BREBIS POUR FACILITER LE LANCEMENT DE LA REPRODUCTION
Chloé nous décrit les leviers qu'elle a actionnés pour réussir la lutte en fin d'été après plusieurs mois sans pluie, uniquement avec le foin et les pâtures de la ferme.
Séparer son troupeau de vahces laitières en deux lots GAEC Bernier
Département de la Loire - Bovins lait
>> POUR SUBVENIR AU MANQUE D’HERBE L’ÉTÉ TOUT EN MAINTENANT UN NIVEAU DE PRODUCTION SATISFAISANT
Après avoir travaillé en individuel pendant une dizaine d’année, Jean-Pierre et Dominique regroupent leurs exploitations pour former le GAEC Bernier en 2020, les obligeant à redéfinir l’organisation du pâturage. Lors d’un entretien en février 2021, Jean-Pierre nous présente comment ils affrontent l’arrêt de pousse estival par un réallotement de leurs vaches laitières.
COUVRIR LES BESOINS FORTS DES VACHES ET DES CHÈVRES LAITIÈRES EN PÉRIODE SÈCHE La ferme du Gaec des Rousses
Département de l'Isère. Bovins laitiers
>> EN S’APPUYANT SUR LES MILIEUX EMBROUSSAILLÉS, POUR MOINS DISTRIBUER D’ALIMENTS.
Assurer un temps de finition des boeaufs au pâturage suffisant (4 mois) EARL des Mets dessus
Département de la Côte d'or - Bovins viande
>> EN SÉCURISANT UNE RESSOURCE DE QUALITÉ AU PÂTURAGE DU DÉBUT DE PRINTEMPS AU DÉBUT D’ÉTÉ et EN S’APPUYANT SUR LES QUALITÉS AGROÉCOLOGIQUES DES VÉGÉTATIONS NATURELLES
Fort d’une longue expérience, Guillaume est un spécialiste de la culture en Agriculture Biologique de nombreuses sortes de céréales et autres plantes comme les lentilles pour la consommation humaine. Depuis 6 ans, il s’est engagé et passionné à produire des bœufs finis à l’herbe pour assurer au client une viande de très bonne qualité, qui participe au maintien de prairies sur le territoire et provenant d’animaux peu stressés.
Maintenir toute l'année un bon état de santé et un bon niveau de production laitière des vaches GAEC de la Suize
Département de la Haute-Marne - Bovins lait
>> EN PÂTURANT AU MAXIMUM ET EN RÉDUISANT LA DISTRIBUTION DE CONCENTRÉS et EN S’APPUYANT SUR LES QUALITÉS AGROÉCOLOGIQUES DES VÉGÉTATIONS NATURELLES
Avec le départ à la retraite imminent de sa mère, Angéline va devenir la seule cheffe d’exploitation sur la ferme. Ses intentions pour la suite sont claires : continuer à nourrir ses vaches uniquement avec de l’herbe (récoltée ou non) et maximiser le pâturage. Car dans sa vision des choses, ces pratiques apportent du bien-être et la santé aux animaux et de la qualité au travail et au lait. Pour elle, l’herbe doit pousser toute seule. A terme, l’éleveuse aimerait transformer une partie du lait pour renouer le lien avec les consommateurs et s’extirper au maximum des grands groupes intermédiaires.
Produire du lait de brebis pour la transformation de mars à octobre entièrement au pâturage GAEC de Conclois
Département de la Côte d'or - Ovins lait
>> EN VALORISANT AU MIEUX LA DIVERSITÉ DES MILIEUX NATURELS DE LA FERME ET EN TRAVAILLANT SUR LES COMPÉTENCES ALIMENTAIRES DES BREBIS et EN S’APPUYANT SUR LES QUALITÉS AGROÉCOLOGIQUES DES VÉGÉTATIONS NATURELLES
Depuis leur installation, Sophie et Thibault souhaitent s’inscrire au maximum dans une démarche vertueuse pour eux, pour la biodiversité et pour le territoire. Dans leur stratégie d’évolution, il s’agit de maximiser le pâturage sur des végétations naturelles, décarboner au maximum le système (moins de mécanisation et moins d’achats extérieurs), garder du temps libre comme actuellement (vie de famille). Ils sont de plus en réflexion pour augmenter le cheptel (brebis ou vaches) et peut-être embaucher un.e salarié.e.
S'appuyer sur l'hétérogénéité d'un parcellaire GAEC La Barge
Département de la Vendée - Bovins viande
>> POUR CONSTRUIRE L'ALIMENTATION ANNUELLE AU PÂTURAGE DES VACHES ALLAITANTES ET DE LEURS VEAUX TOUT EN RESPECTANT LES ENJEUX "OISEAUX"
Depuis quinze ans, Frédéric et Ludivine élèvent des vaches allaitantes de race Maraîchine sur 170 ha de prairies naturelles de marais. Le GAEC La Barge a été créé dans l’idée de marier enjeux écologiques et agricoles au sein d’une même structure. Aujourd’hui, les éleveurs sont satisfaits de l’activité de la ferme. Elle participe au maintien d’une race locale, répond à des enjeux écologiques pertinents pour le territoire et assure un dynamisme agricole au plus près des consommateurs.
Enrichir ses pratiques pour prendre confiance au pâturage Bernard Druesnes
Département du Nord - Bovins lait
>> DANS UN SYSTEME LAITIER BASE SUR L'ENSILAGE D'HERBE ET DE MAIS
Bernard nous explique comment il voit l’intérêt des prairies pâturées dans son exploitation et comment il a réussi à mieux les valoriser ces dernières années malgré les sécheresses répétées. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs animé par le Parc Naturel Régional de l’Avesnois, pour mieux valoriser les prairies naturelles avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Réussir la vente des broutards à l'herbe tout en facilitant le travail EARL Deram
Département du Nord - Bovins viande
>> POUR REUSSIR AUSSI LA PRODUCTION DE CHOUX
Bernard et Fabienne nous expliquent comment ils ont modifié leurs pratiques pour mieux faire rencontrer les besoins des lots d’animaux avec la végétation disponible au cours des saisons. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs du marais audomarois animé par la Communauté d’Agglo du Pays de Saint Omer et la Chambre d’Agriculture du Nord Pas de Calais, pour mieux valoriser l’herbe au pâturage sur sa ferme avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Maitriser le jonc au pâtruage avec des Blondes d'Aquitaine Antoine Guilbaut
Département de la Somme - Bovins viande
Engagé depuis 2013 dans le programme de maintien de l’élevage en Plaine Maritime Picarde, Antoine s’est porté volontaire en 2018 pour participer à l’expérimentation de la démarche Pâtur’ajuste sur ce territoire. Déjà sensibilisé par sa participation au Concours Prairies Fleuries en 2015, il souhaitait notamment voir comment mieux maîtriser l’envahissement par le Jonc glauque sur ses parcs les plus humides. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs de la Baie de Somme animé par le Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard et la Chambre d’Agriculture de la Somme, pour mieux valoriser les prairies humides avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Pâturer des surfaces de marais avec des vaches laitières Hervé Ledentu
Département de la Manche - Bovins lait
>> TOUT EN MAINTENANT UN REVENU SATISFAISANT
La ferme d’Hervé Ledentu est une exploitation de bovins laitiers située dans le marais de la Taute, dans le Cotentin. Le marais représente plus de 75% de la SAU de l’exploitation. Le siège d’exploitation étant située dans le marais, la conduite des troupeaux au pâturage sur ces parcelles est « facilitée ».
Pâturer des surfaces de marais Raymond Lemonnier
Département du Calvados - Bovins viande
>> TOUT EN MAINTENANT DE BONNES PERFORMANCES DE CROISSANCE SUR UN LOT DE GÉNISSES ALLAITANTES
La ferme de Raymond Lemonnier est une exploitation de bovins allaitants située au bord du marais de l’Aure, dans le Bessin. L’éleveur connait l’intérêt des surfaces de marais et les intègre pleinement dans l’alimentation du troupeau, particulièrement pour les lots d’animaux à besoins alimentaires plus faibles.
Maximiser la part de pâturé dans la ration des vaches laitières EARL Burnouf
Département de la Manche - Bovins lait
>> MALGRÉ UNE DISPONIBILITÉ EN SURFACE FAIBLE, INFÉRIEURE A 20 ARES PAR ANIMAL
La ferme de Jean-François Burnouf est une exploitation de bovins laitiers située à Urville dans le département de La Manche. Le siège de l’exploitation est situé hors du marais, simplement quelques parcelles humides peuvent être visitées par le troupeau laitier. Le pâturage est privilégié sur les prairies autour du bâtiment considérées comme fertile et semi-humide (bordées de cours d’eau, parfois inondables).
Dans les prairies humides, des ressources fourragères comme les autres Elodie Tournier
Département de l'Hérault - Ovins lait
>> POUR LES BREBIS ET LES AGNEAUX QUELLES QUE SOIENT LES CONDITIONS CLIMATIQUES
Ayant l’objectif de produire du lait de brebis essentiellement avec les ressources de la ferme, Elodie Tournier a amélioré progressivement la conduite de son troupeau au pâturage. Elle considère aujourd’hui que les prairies humides offrent des ressources fourragères comme les autres : nutritives, relativement appétentes mais aussi fragiles si on oublie de se soucier de l’effet du pâturage sur les végétations.
Faire confiance au pâturage sur des pelouses sèches Nicolas Trichet
Département de l'Ain - Bovins viande
>> POUR MAITRISER L'EMBROUSSAILLEMENT TOUT EN COUVRANT DES BESOINS FORTS POUR LES ANIMAUX
Présent à la 1ère journée de formation organisé par le Conservatoire d’Espace Naturel Rhône-Alpes avec Scopela en 2018 autour de la valorisation des végétations naturelles et de la maîtrise des dynamiques des ligneux, Nicolas Trichet témoigne sur son expérience de pâturage des pelouses sèches riches en biodiversité.
Mieux valoriser le pâturage des marais avec des vaches laitières conduite en système maïs ensilage Ferme de Cotten
Département du Pas-de-Calais - Bovins lait
>> AMÉLIORER LES TRANSITIONS ALIMENTAIRES EN GÉRANT MIEUX LES STOCKS POUR PRIVILÉGIER LE PÂTURAGE DES VACHES LAITIÈRES
Frédéric nous livre son expérience pour augmenter la part de pâturage dans l’alimentation de son troupeau de vaches laitières tout en maintenant le niveau de production et en se facilitant le travail.
Mieux valoriser le foin de marais avec des vaches laitières conduite en système maïs ensilage Gaec de la Calleuse
Département du Pas-de-Calais - Bovins lait
>> LIMITER LES REFUS À L’AUGE ET AU PÂTURAGE POUR AMÉLIORER L’AUTONOMIE ÉCONOMIQUE DE LA FERME
Gilbert Doret nous livre son expérience pour améliorer le résultat économique de son exploitation.
Pâturer en report sur pied estival Aurélien Roux
Département de la Loire - Bovins lait
>> POUR RÉDUIRE SA CHARGE DE TRAVAIL ET SES COÛTS DE PRODUCTION
Aurélien aborde comment techniquement il a réussi à faire pâturer une végétation en report sur pied estival par ses vaches laitières en production, et évaluer ensemble les conséquences socio-économiques de cette conduite.
Réduire ses coûts d'alimentation Florian Lacroix
Département du Lot - Ovins viande
>> GRÂCE AU PÂTURAGE HIVERNAL DES PARCOURS, ET À L’AVANCEMENT DE LA MISE À L’HERBE
Florian explique comment il a fait évoluer la conduite d’alimentation de son troupeau pour réduire ses coûts d’alimentation, grâce au pâturage hivernal et à l’avancement de sa date de mise à l’herbe.
Pour avoir une ressource de qualité, il faut la préparer ! GAEC des Hautes Chaumes
Département du Puy-de-Dôme - Bovins lait
>> LES GÉNISSES AU SERVICE DES VACHES LAITIÈRES
Ayant l’objectif de fabriquer du fromage avec du lait produit à l’herbe essentiellement en estive afin de valoriser la flore locale, les associés du GAEC des Hautes Chaumes travaillent à construire une ressource de qualité au pâturage pour leurs vaches laitières en production.
Articuler la garde et le parc Gaec des Bergonnes
Département de l'Ain - Ovins lait et Caprins
>> UNE SOLUTION TROUVÉE POUR MAINTENIR LA QUANTITÉ DE FROMAGES PRODUITS TOUT AU LONG DE LA LACTATION
Pierre nous livre sa méthode pour faire du lait sur des parcours grâce à l’alternance de la pratique de garde et de la conduite en parc.
Des branches de frênes coupées La ferme du Bout du monde
Département de la Loire - Caprins lait
>> UNE SOLUTION TROUVÉE POUR MAINTENIR LA LACTATION DE SES CHÈVRES EN FIN D’ÉTÉ
Franck nous livre sa méthode pour maintenir une bonne production laitière en fin d’été : depuis 2014, ses chèvres mangent la feuille de frêne, un arbre très présent sur le territoire.
Un calendrier de pâturage élaboré au fil des années La ferme des Cabrioles
Département du Gard - Caprins lait
>> À PARTIR DE SES PROPRES EXPÉRIENCES ET DE SA PROGRESSION TECHNIQUE
Jeff et Sophie raconte comment ils ont construit leur calendrier de pâturage pour mieux rationaliser le pâturage des surfaces dont ils disposent et nourrir leurs chèvres toute l’année dehors. Retour sur leur démarche !