L’outil « comprendre les liens entre les pratiques et la végétation » répond à la difficulté récurrente des éleveurs pour caractériser la végétation des milieux agro-pastoraux. Il a été coconstruit par des conseillers et des éleveurs du Réseau Pâtur’Ajuste. Il se veut simple d’utilisation et opérationnel.
Son inscription dans la démarche Pâtur’Ajuste apporte son originalité et sa plus-value par rapport aux autres outils de diagnostic existants. En partant d’une caractérisation de la végétation, l’outil apporte une aide à l’interprétation de son fonctionnement. Il laisse la liberté à l’éleveur de choisir un rôle pour la parcelle dans son système d’alimentation et permet d’affiner les pratiques à mettre en place pour répondre aux objectifs de production.
Cet outil, réservé aux adhérents, est commandable auprès de contact@paturajuste.fr Il n'en existe pas de version électronique.
Comprendre les conséquences du pâturage des brebis sur des pelouses sèches Ferme Graines de Thônes
>> POUR RENOUVELER LA VÉGÉTATION HERBACÉE ET CONTENIR LA DYNAMIQUE DES LIGNEUX
Florian Kieny valorise 16 ha de coteaux composés de prairies sèches, pelouses rases et sous-bois. En 2021, un suivi a été réalisé avec l’éleveur, l’ADDEAR38, GENTIANA, SCOPELA et le CEN Isère. Ce travail en commun a permis de mieux comprendre l’organisation du prélèvement de la végétation par les animaux et les conséquences sur la diversité végétale et la dynamique des ligneux.
Les ligneux feuillus perçus comme une ressource à part entière Jérôme Pouzergues
>> Le cas d'un arbuste particulièrement apprécié des ovins, le cornouiller sanguin.
Jérôme nous fait part de comment, selon sa conduite de pâturage, il réussit ou non à faire entrer le Cornouiller sanguin dans la ration de ses brebis. Ce retour d’expériences apporte des clés de compréhension du comportement alimentaire des ruminants sur les milieux composés d’herbe et de ligneux feuillus.
Influences de la conception du parc de pâturage... Antoine Drion - Arnaud et Angeline Andral
>> ... SUR LE COMPORTEMENT ANIMAL ET LE RENOUVELLEMENT DE LA VÉGÉTATION
Le parc est souvent conçu par simplification du travail et en suivant la croyance "plus c’est grand : plus les animaux trouveront d’eux-mêmes ce qu’il leur faut, plus ils resteront longtemps sur le parc et plus j’y gagne en temps de travail". En réalité, ça ne se passe pas comme ça ! D’un côté, les animaux tournent en rond ou stationnent sur les plateaux au détriment de leur alimentation. Et de l’autre, la ressource végétale diminue en quantité comme en qualité sur les zones très fréquentées au détriment des zones peu attrayantes. Présentation des expériences croisées d’éleveurs équins et ovins.