>> POUR Y ARRIVER, TOUT SE JOUE DANS LA FINESSE TECHNIQUE.
Le projet de ferme visée par Maria tient en quelques mots clés : animaux en plein air, tout le temps à l’extérieur, pas d’engraissement aux grains, pas de concurrence à la nourriture humaine, pas de chimie, un maximum de pâturage des végétations naturelles, lait de la mère pour les agneaux, reproduire le schéma naturel du mouton. Pour l’atteindre, l’éleveuse met en avant deux sujets techniques parmi ceux qui lui semblent indispensables à maîtriser.
Maintenir toute l'année un bon état de santé et un bon niveau de production laitière des vaches GAEC de la Suize
>> EN PÂTURANT AU MAXIMUM ET EN RÉDUISANT LA DISTRIBUTION DE CONCENTRÉS et EN S’APPUYANT SUR LES QUALITÉS AGROÉCOLOGIQUES DES VÉGÉTATIONS NATURELLES
Avec le départ à la retraite imminent de sa mère, Angéline va devenir la seule cheffe d’exploitation sur la ferme. Ses intentions pour la suite sont claires : continuer à nourrir ses vaches uniquement avec de l’herbe (récoltée ou non) et maximiser le pâturage. Car dans sa vision des choses, ces pratiques apportent du bien-être et la santé aux animaux et de la qualité au travail et au lait. Pour elle, l’herbe doit pousser toute seule. A terme, l’éleveuse aimerait transformer une partie du lait pour renouer le lien avec les consommateurs et s’extirper au maximum des grands groupes intermédiaires.
Connaître ses animaux et ses végétations pour mieux valoriser le pâturage GAEC de Bragat
>> ET AINSI RÉDUIRE LES QUANTITÉS DE FOIN ET D’ALIMENTS DISTRIBUÉS
Lors d’une journée d’échanges entre éleveur·euses organisé par Bio Ariège Garonne dans le Couserans en Ariège, Alexis et Sylvestre ont partagé leurs préoccupations pour alimenter leur troupeau laitier sur un parcellaire diversifié. Afin de discuter collectivement des résultats des pratiques mises en place, le groupe s’est appuyé sur une caractérisation précise des végétations et des animaux de la ferme.