Concevoir la conduite technique >> à l'échelle parcellaire, en lien avec ses objectifs d'élevage.
L'alimentation des troupeaux au pâturage doit être raisonnée en fonction des cycles annuels et de 'l’évolution des végétations semi-naturelles. Aucune "recette" simple n'existe pour maîtriser ces dynamiques végétales et en même temps nourrir le troupeau. Trop souvent les éleveurs subissent les végétations plus qu'ils ne les pilotent et ont recours à la mécanisation pour rattraper ce que les animaux n'ont pas pu faire. Pourtant, certains éleveurs conçoivent le pâturage comme un moyen d'action sur le milieu, pour construire des ressources fourragères pour aujourd’hui et pour demain.
Cette fiche cherche à identifier la façon de concevoir la conduite technique des parcelles au cours de l'année. Pour cela, un petit catalogue de principes techniques permettant d'atteindre ses objectifs en jouant sur les processus biologiques est présenté dans les pages centrales.
Voici quelques-uns de ces principes :
- pour améliorer le report sur pied et la diversité floristique,
- pour limiter les refus,
- pour renouveler le feuillage accessible au troupeau,
- pour maintenir la productivité végétale,
- etc.
La palingre se mange ! mais pas n'importe quand ni par n'importe qui... GAEC Croix de Marre - Transhumance en Quercy
Département du Lot - Ovins viande - Bovins viande
>> DE LA PALINGRE EN DÉBUT D’HIVER POUR DES GENISSES EN CROISSANCE
>> FAIRE DE LA PALINGRE UN ATOUT LORS D’UNE MISE À L’HERBE PRÉCOCE DES BREBIS
La palingre (brachypode) est bien connue des éleveurs lotois mais elle ne fait pas toujours l’unanimité. Alors qu’elle est souvent décriée, car difficile à faire manger, certains éleveurs lui trouvent des atouts que les autres plantes n’ont pas et souhaitent la maintenir dans les parcelles. Comment expliquer ces contradictions apparentes ? Quels leviers techniques existent pour donner de la valeur à la palingre ?