Les ressources ligneuses >> C’est désormais communément admis : les ligneux sont utiles au pâturage, à l’élevage et à l’équilibre écologique des territoires.
Longtemps victimes des politiques agricoles et paysagères qui ont "lutté" contre la déprise et ont "amélioré" les terres, les ligneux retrouvent une seconde jeunesse auprès des éleveurs et leurs troupeaux. D’ailleurs, de plus en plus de références scientifiques et techniques prouvent dorénavant leur intérêt fourrager et environnemental.
Le terme "ligneux" au sens pastoral englobe les arbres, arbustes, broussailles, etc. Ils forment ainsi une ou des strates pastorales complémentaires à la strate herbacée que les pratiques d’élevage peuvent valoriser.
Cette fiche vise à éclaircir les conséquences de la présence de ces strates arbustive et arborée sur la disponibilité alimentaire d'une végétation. Elle met en avant les rôles que ces strates peuvent jouer dans le système d’alimentation d’un troupeau et explicite les mécanismes biologiques à connaître pour les renouveler sur le long terme.
Consolider et sécuriser un agnealge en plein air intégral Ferme de Carole Cugny
Carole, récemment installée, se questionne sur l’effectif animal de sa ferme. Aujourd’hui, les surfaces qu’elle valorise avec son troupeau lui permettent de boucler son calendrier fourrager mais sans marges de sécurité. Or, pour améliorer la rentabilité de sa ferme (économie, travail, etc.), elle souhaiterait augmenter son cheptel. Elle recherche ainsi des solutions techniques pour consolider et sécuriser le calendrier de pâturage de son troupeau en plein air intégral.
Questionner la taille d'un troupeau en pâturage continu dans un contexte de sécheresses à répétition La ferme de Ludovic Gay
>> POUR PÉRENNISER LA PRODUCTIVITÉ DES PRAIRIES NATURELLES
Ludovic est éleveur de bovins et ovins allaitants. Depuis l’arrivée des étés longs et secs, il y a maintenant 4 ans, il constate que beaucoup de prairies se dégradent en terme de productivité (-50%). En parallèle, la taille du troupeau a augmenté pour faire face à une demande croissante dans les magasins. Ces deux éléments pénalise l’autonomie fourragère de la ferme : l’éleveur achète beaucoup de fourrage pour nourrir ses animaux.