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Connaître et renforcer la digestion de la fibre >> Mieux connaitre les processus de digestion pour se rassurer sur la valeur des ressources herbagères et ligneuses, et pour concevoir une alimentation peu coûteuse et peu consommatrice d’énergies fossiles.
> D’un point de vue économique, environnemental et dans un contexte de changement climatique, il est important de reconnaître que les fourrages (qu’ils soient récoltés ou pâturés) sont moins risqués et moins coûteux à obtenir que les concentrés et les céréales.
> La fibre est souvent considérée, à tort, comme un simple élément permettant de favoriser le fonctionnement mécanique du rumen. Pourtant, chez les ruminants, la fibre (constituant des parois des cellules végétales) est un aliment qui peut apporter la majorité des nutriments nécessaires pour produire en élevage.
Cette fiche apporte des éléments de connaissance sur les processus de digestion des aliments et d’assimilation des nutriments. Elle aide à renouveler notre regard sur la qualité des fourrages et à concevoir une conduite qui donne la priorité aux ressources herbagères et ligneuses.
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PRODUIRE DU LAIT LE PLUS POSSIBLE AU PÂTURAGE SUR VÉGÉTATION NATURELLE GAEC de Bragat
Département d'Ariège - Caprins et ovins laitiers
>>À CHAQUE SAISON
Depuis quelques années déjà, Alexis et Sylvestre, du GAEC de BRAGAT, participent aux journées d’échanges techniques organisées par Bio Ariège Garonne. Dès lors, ils ont su s’approprier certains leviers techniques pour les rendre actionnables sur leur ferme. Dans ce retour d’expérience, Alexis et Sylvestre nous font part des changements de pratiques expérimentés depuis 3 ans.
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REPRENDRE LES RÊNES POUR LES GÉRER AU MIEUX, NOS REINES DE BESTIOLES ! Ferme d'Esbintz
Département d'Ariège - Ovins allaitants
>>GÉRER LE PARASITISME AU PÂTURAGE EN AYANT PEU RECOURS À LA CHIMIE SANS PERDRE DE VUE LA GESTION DES DYNAMIQUES DES VÉGÉTATIONS.
Ces dernières années, Mathias a raisonné la gestion du pâturage en mettant l’accent sur l’évitement du risque parasitaire d’herbage et non sur la gestion des dynamiques des végétations naturelles. La conduite de ses animaux qu’il met en place, dans son système particulier (transhumance estivale, variabilités météorologiques montagnardes…) pour éviter le risque plutôt que d’avoir à l’éliminer par voie chimique ou naturelle, entraîne des implications sur l’évolution des végétations spontanées de sa ferme. Évolution qu’il ne souhaite pas forcément, tel le développement de la ronce dans certains secteurs.
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De retour des pâtures n°6 : Une manière d'aborder la maîtrise du risque parasitaire interne des ruminants au pâturage Un renvouveau apporté par des chercheurs et des éleveurs
Ce numéro vise à aider les éleveurs à percevoir les interactions entre les troupeaux, les parasites et les végétations naturelles. Il propose une façon de mettre à plat leur stratégie de maîtrise du risque parasitaire en vue de réfléchir à ses conséquences sur l'alimentation des animaux sur le renouvellement des végétations. Il repositionne ainsi l'utilisation des traitements antiparasitaires chimiques aux côtés d'une multitudes d'autres pratiques de maîtrise du risque parasitaire au pâturage.
> En introduction, ce numéro présente la démarche et le réseau Pâtur'Ajuste ainsi que l'intégration récente de la thématique parasitaire au sein de ces activités.
> Puis, ce numéro expose une manière d’aborder la question parasitaire en identifiant les processus biologiques-clés à considérer pour piloter la maîtrise du risque parasitaire au pâturage via un état des lieux des connaissances scientifiques existantes sur les interactions entre les parasites, les animaux et les végétations naturelles.
> Il propose une manière de mieux connaitre les parasites et leur impact sur les animaux d'une part grâce à une caractérisation synthétique des parasites et, d'autre, part, grâce à l'utilisation d'une métaphore pour expliquer les réactions immunitaires suite à une infestation parasitaire.
> Il présente une manière de caractériser les stratégies de maîtrise du risque parasitaire des éleveurs avec pour appui des enquêtes réalisées en 2021 auprès de 13 éleveurs adhérents au réseau Pâtur’Ajuste.
> Il retrace des retours d’expérience d’éleveurs illustrant leurs stratégies variées pour articuler l’alimentation de leurs troupeaux au pâturage, le renouvellement des dynamiques de végétations ainsi que la maîtrise du risque parasitaire, la préservation de l’environnement et la santé du consommateur. Ces stratégies ne sont ni représentatives, ni reproductibles telles des recettes ou modèles à imiter. Elles mettent en avant comment chaque éleveur traduit des objectifs qui lui sont propres, en choix techniques, économiques et d’organisation de travail.
> En conclusion, ce numéro révèle l’enrichissement nécessaire de la formulation des préconisations de maîtrise du risque parasitaire mentionnées dans la littérature afin d'être mobilisables dans les fermes, selon leurs propres réalités.
Ce numéro est le fruit d’un travail collaboratif mené par Scopela de 2019 à 2022 avec des scientifiques (trois laboratoires de l’INRAE de Toulouse), et des paysans, entre autres dans le cadre d’un projet financé par la région Occitanie (Co-construire connaissances et outils valorisant l’expérience des éleveurs pour accompagner des dynamiques collectives favorisant des pratiques d’élevages agroécologiques en Occitanie) mais également par des actions portées en interne par SCOPELA (auto-financement et activités territoriales).
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Maintenir toute l'année un bon état de santé et un bon niveau de production laitière des vaches GAEC de la Suize
Département de la Haute-Marne - Bovins lait
>> EN PÂTURANT AU MAXIMUM ET EN RÉDUISANT LA DISTRIBUTION DE CONCENTRÉS et EN S’APPUYANT SUR LES QUALITÉS AGROÉCOLOGIQUES DES VÉGÉTATIONS NATURELLES
Avec le départ à la retraite imminent de sa mère, Angéline va devenir la seule cheffe d’exploitation sur la ferme. Ses intentions pour la suite sont claires : continuer à nourrir ses vaches uniquement avec de l’herbe (récoltée ou non) et maximiser le pâturage. Car dans sa vision des choses, ces pratiques apportent du bien-être et la santé aux animaux et de la qualité au travail et au lait. Pour elle, l’herbe doit pousser toute seule. A terme, l’éleveuse aimerait transformer une partie du lait pour renouer le lien avec les consommateurs et s’extirper au maximum des grands groupes intermédiaires.
![Crédit photo : GAEC La Barge](assets/images/8/rexp_2021_gaeclabarge-df7c4558.jpg)
S'appuyer sur l'hétérogénéité d'un parcellaire GAEC La Barge
Département de la Vendée - Bovins viande
>> POUR CONSTRUIRE L'ALIMENTATION ANNUELLE AU PÂTURAGE DES VACHES ALLAITANTES ET DE LEURS VEAUX TOUT EN RESPECTANT LES ENJEUX "OISEAUX"
Depuis quinze ans, Frédéric et Ludivine élèvent des vaches allaitantes de race Maraîchine sur 170 ha de prairies naturelles de marais. Le GAEC La Barge a été créé dans l’idée de marier enjeux écologiques et agricoles au sein d’une même structure. Aujourd’hui, les éleveurs sont satisfaits de l’activité de la ferme. Elle participe au maintien d’une race locale, répond à des enjeux écologiques pertinents pour le territoire et assure un dynamisme agricole au plus près des consommateurs.
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Décider de compter sur le pâturage pour l'alimentation des vaches laitières dans un système maïs/herbe GAEC St Jean Baptiste
Département du Nord - Bovins lait
>> POUR RETROUVER UNE RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE SUR LA FERME
Guy nous fait part des raisons qui l’ont incité à se tourner vers le pâturage et des conséquences sur la rentabilité de ses vaches laitières dans le contexte de sa ferme. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs de Scarpe Escaut animé par la Chambre d’Agriculture du Nord Pas de Calais et le Parc naturel régional Scarpe-Escaut, pour mieux valoriser les prairies humides avec la démarche Pâtur’Ajuste.
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Mieux valoriser le pâturage des marais avec des vaches laitières conduite en système maïs ensilage Ferme de Cotten
Département du Pas-de-Calais - Bovins lait
>> AMÉLIORER LES TRANSITIONS ALIMENTAIRES EN GÉRANT MIEUX LES STOCKS POUR PRIVILÉGIER LE PÂTURAGE DES VACHES LAITIÈRES
Frédéric nous livre son expérience pour augmenter la part de pâturage dans l’alimentation de son troupeau de vaches laitières tout en maintenant le niveau de production et en se facilitant le travail.
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Changer de race pour aller vers un système pastoral Florian Lacroix
Département du Lot - Ovins viande
>> RETOUR SUR LES ARBITRAGES DE FLORIANX, ÉLEVEUR OVIN ALLAITANT QUI ABANDONNE SES LACAUNES
POUR DES CAUSSENARDES
Florian explique ses motivations techniques et socio-économiques pour changer de race. Son choix porte à la fois sur la volonté d’une conduite plus pastorale, sur la santé du troupeau et sur l’organisation du travail.
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Des choix techniques centrés sur le bien-être animal La ferme de Craux
Département de l'Ardèche - Caprins lait
Les éleveurs expliquent comment ils ont réalisé un ensemble d’ajustements techniques et stratégiques sur la ferme, dans l’optique de faire progresser le bien-être animal tout en assurant des équilibres socio-économiques. Ils ont ajusté leur conduite d’alimentation des chèvres, en devenant plus pâturant et en réduisant fortement la distribution de concentrés. Ils ont adopté une conduite d’élevage des chevreaux sous les mères. Retours sur ces ajustements et leurs conséquences
économiques.