Connaître et renforcer la digestion de la fibre >> Mieux connaitre les processus de digestion pour se rassurer sur la valeur des ressources herbagères et ligneuses, et pour concevoir une alimentation peu coûteuse et peu consommatrice d’énergies fossiles.
> D’un point de vue économique, environnemental et dans un contexte de changement climatique, il est important de reconnaître que les fourrages (qu’ils soient récoltés ou pâturés) sont moins risqués et moins coûteux à obtenir que les concentrés et les céréales.
> La fibre est souvent considérée, à tort, comme un simple élément permettant de favoriser le fonctionnement mécanique du rumen. Pourtant, chez les ruminants, la fibre (constituant des parois des cellules végétales) est un aliment qui peut apporter la majorité des nutriments nécessaires pour produire en élevage.
Cette fiche apporte des éléments de connaissance sur les processus de digestion des aliments et d’assimilation des nutriments. Elle aide à renouveler notre regard sur la qualité des fourrages et à concevoir une conduite qui donne la priorité aux ressources herbagères et ligneuses.
L'ingestion au pâturage >> Composante essentielle pour la réussite d’une ration, l'ingestion au pâturage nous rappelle que les ruminants ne recherchent pas qu’à prélever le meilleur.
> Réussir sa ration, pour un ruminant, cela signifie ingérer des fourrages dont la digestion va lui fournir les nutriments attendus. Cette réussite repose donc sur deux composantes : l’ingestion (ce que l’animal choisit de manger) et la digestion (ce qu’il transforme en nutriments). Ces deux composantes sont étroitement liées par des rétrocontrôles, et largement influencées par les pratiques des éleveurs.
> L’efficacité de la digestion a longtemps été considérée comme le facteur limitant de la performance zootechnique. Pourtant, au pâturage sur milieux diversifiés, c’est l’animal qui décide de la nature et de la quantité de ses aliments. La fonction d’ingestion devient alors encore plus déterminante qu’à l’auge.
> Les ruminants réalisent leurs choix alimentaires face à des plantes très différentes en qualité et en format. Ces choix ont des conséquences sur le prélèvement alimentaire, pouvant au final conduire à la constitution d’une ration suffisante ou insuffisante pour couvrir leurs besoins énergétiques.
Cette fiche apporte des éléments de connaissance pour aider à comprendre les fonctionnements biologiques de l’ingestion. Elle présente les choix auxquels sont confrontés les ruminants au pâturage sur milieux diversifiés pour constituer progressivement leur ration quotidienne. Et, elle explique l’influence des pratiques d’élevage dans la construction et la mise en œuvre du comportement alimentaire de l’animal.
PRODUIRE DU LAIT LE PLUS POSSIBLE AU PÂTURAGE SUR VÉGÉTATION NATURELLE GAEC de Bragat
Département d'Ariège - Caprins et ovins laitiers
>>À CHAQUE SAISON
Depuis quelques années déjà, Alexis et Sylvestre, du GAEC de BRAGAT, participent aux journées d’échanges techniques organisées par Bio Ariège Garonne. Dès lors, ils ont su s’approprier certains leviers techniques pour les rendre actionnables sur leur ferme. Dans ce retour d’expérience, Alexis et Sylvestre nous font part des changements de pratiques expérimentés depuis 3 ans.
Se rassurer sur la capacité de ses vaches à valoriser de l'herbe mûre sur pied après le printemps EARL Rosylio
Département de la Moselle - Bovins viande
Lionel fait naître, élève et engraisse des bovins de race Salers avec un système d’alimentation reposant en grande partie sur les nombreuses prairies naturelles de son parcellaire vallonné. Avec les sécheresses de ces dernières années, la pratique du report sur pied pourrait amener une solution à la problématique de l’arrêt de pousse estival. Encore faut-il que ses vaches sachent valoriser de l’herbe mûre pour assurer la couverture de leurs besoins !
Pour fairer face aux sécheresses GAEC de la Horn
Département de la Moselle - Bovins viande
>> S'appuyer sur les genêts et les ronces complémentaires à l'herbe en report sur pied
Face aux sécheresses successives et aux dégâts de sangliers, les éleveurs du GAEC de la Horn ont su remettre en question leurs pratiques de pâturage continu pour construire un système d’alimentation de vaches allaitantes au pâturage plus sûr.